Confinement : punition ou opportunité(s) ?

Comment entretenir l’activité de l’entreprise en période de confinement tout en maintenant un état d’esprit positif et constructif ?

J’avais eu l’occasion il y a deux ans de créer une chaîne Youtube dans le but de faire partager mes expériences du monde de l’entreprise,  mais ma charge de travail eut raison de ma motivation.

Je n’ai pu suivre dans le temps, en cause le rythme imposé pour écrire et tourner ces vidéos.

A chaque malheur est bon dit le proverbe, cette période de confinement me donne le temps d’enregistrer à nouveau.

Au-delà du temps, je perçois une vraie nécessité d’échanger avec vous. Autant parce qu’il s’agit de trouver des idées et des axes de travail pour solutionner les problèmes liés à cette période totalement inédite que pour être à même de redémarrer l’activité dans les meilleures conditions lorsque la pandémie sera derrière nous.

Les échanges que j’ai avec mes clients sur ces sujets m’incitent donc à remettre le couvert. Avec bonheur !

Pour la plupart d’entre nous, ceux des générations nées après-guerre, personne n’a vécu pareille situation de confinement. Comment en est-on arrivé là ?

Le point de départ à priori admis débute dans un marché Chinois vendant des animaux sauvages et domestiques transmettant le COVID 19 à l’homme à l’instar de ce qui s’était passé en 2002 au moment du SRAS.

Les scientifiques ont pourtant largement conscience du danger des zoonoses, c’est-à-dire de la transmission des maladies infectieuses des animaux vertébrés à l’homme.

De ce fait, comment les autorités Chinoises peuvent-elles continuer à tolérer ces marchés d’animaux, favorisant les risques (planétaires) de transmission probablement à cause des conditions d’insalubrités à proprement parlé répugnantes ? La question reste entière.

Une fois posée la situation, revenons à l’économie et au monde de l’entreprise dont les conséquences de cette crise sanitaire vont être très certainement plus importantes que ce que nous imaginons au moment d’écrire ces lignes.

Je mettrai de côté la financiarisation de l’économie comme objectif et non moyen, qui est une forme de perversion du capitalisme pour s’intéresser à l’économie réelle, celle qui fait vivre le citoyen et qui crée la vraie richesse.

L’enjeu pour les entreprises est simple en même temps qu’essentiel : au-delà de limiter la « casse », apprendre à travailler de chez soi, contexte reposant sur la confiance. Confiance, le maître mot,  en son salarié tout autant qu’en l’avenir, qui n’a pourtant jamais été aussi stochastique.

Pour être plus prosaïque, les clients avec lesquels j’échange témoignent de la nécessité de :

• Poursuivre l’ activité pendant cette quarantaine autant que faire se peut,

• Continuer à stimuler les collaborateurs, notamment les équipes commerciales confinées à résidence,

• Être affûté pour relancer la machine dès que la pandémie sera derrière nous.

Durant cette période, nous pouvons raisonnablement imaginer que pour ceux d’entre nous occupant des fonctions back-office et administratives, l’activité restera sensiblement la même, si ce n’est le contexte d’exécution. Son salon au lieu de l’open-space, les enfants et conjoints comme compagnies au lieu des collègues. Au risque de paraître vétilleux, j’assume, je reviendrai sur ces points car ce ne sont absolument pas des détails. Travailler de chez soi qui plus est en visioconférence nécessite une prise de conscience mutuelle du salarié comme du patron pour approcher différemment ce contexte singulier !

La question est plus prégnante pour les commerciaux : que leur faire faire et comment les stimuler ? 

Une fois les réunions administratives menées, les plans d’actions revus et partagés, les formations techniques approfondies, sur quoi se projeter ? Question délicate, forme d’équation à plusieurs inconnues.

Comme les épidémiologistes ou infectiologues luttant contre le coronavirus, personne n’a de boule de cristal pour prédire ce qui va advenir avec précision.

Néanmoins, nous pouvons raisonnablement imaginer avoir à se focaliser sur 3 axes prioritaires :

⇒ travailler la confiance : celle des clients comme des salariés

⇒ développer une action commerciale à distance pour ceux dont le domaine et le contexte d’activité le permettent,

⇒ développer une communication claire, positive, simple et directe tendue vers l’avenir pour stimuler à nouveau l’activité.

Je me propose , dans un prochain billet, de nous concentrer sur la confiance et les ressorts qu’elle nécessite pour la créer et la maintenir tant avec les équipes qu’avec les clients.

Puis je développerai l’approche vente à distance grâce à l’expérience Mc2f Pharma dans ce domaine. Et ainsi de transmettre quelques recommandations à toutes ces entreprises qui voient leurs chiffres s’effondrer au moment où leurs commerciaux, possiblement, se morfondent à domicile.

D’ici là, portez-vous bien .

Frank Falleur

MC2F & MC2F Pharma

PS : L’expression qui n’a jamais aussi bien portée son nom qu’en ces temps sanitaires inquiétants.

Au passage gardons à l’esprit qu’une bonne partie de la population est porteuse saine du virus c’est-à-dire asymptomatique, mais passablement dangereuse puisque transmettant le virus sans la savoir.

Confiner la population, c’est limiter bien évidemment ce risque, mais c’est aussi diminuer les accidents de la vie (route, sport…) bref le moyen de tenter de juguler l’afflux de malades dans les hôpitaux.

Qui sait au-delà de la prédiction humoristique de futurs bébés… entendue ça et là, le confinement risque de révéler le côté atrabilaire qui sommeille en chacun de nous !

Restez positifs va donc prendre tout son sens, en souhaitant mettre à mal le positivisme, qui est à la philosophie positive ce qu’est le fast-food est à la cuisine : une provocation !

Cessons cette bigoterie à l’égard du développement personnel, science dite humaine mais surtout à la mode, dont le positivisme en est une des émanations.