Les entreprises traversent une zone de très forte turbulence comme peu d’entre elles en ont connu.
Les chefs d’entreprises sont logiquement en première ligne pour trouver des solutions dans l’urgence et faire face aux enjeux financiers. De la même façon, les salariés sont également malmenés et obligés de s’adapter à marche forcée. D’un management de crise les premiers jours, nous allons traverser une période de fonctionnement en mode dégradé probablement durant plusieurs semaines. Ces phases sont d’autant plus douloureuses que les perspectives s’écrivent en pointillés. Chacun de nous est ainsi en droit de s’interroger sur la façon avec laquelle la machine va repartir. Quels changements majeurs va-t-on vivre, quelles nouvelles approches et habitudes vont-elles s’installer, quelles sont celles qui disparaitront, que vont attendre les salariés de leur travail et employeur ? |
Nous ne pourrons faire l’économie de ce questionnement sous peine de partir du mauvais pied. Ce serait nous infliger la double peine, d’abord le choc économique puis le risque de perdre l’adhésion des collaborateurs.
Car sans être devin, cette pandémie, au-delà du facteur purement économique, aura des répercussions sociales, managériales et anthropologiques majeures.
Nous vous proposons d’ores et déjà de préparer ces réflexions, la période de confinement étant particulièrement propice à ce travail.
MC2F développe un programme spécifique à cette crise, axé sur le rôle fondamental de la direction : celui d’inscrire les enjeux commerciaux dans une logique humaine.
En effet, cette période exceptionnelle va raviver de façon paroxystique la question lancinante de ces dernières décennies :
L’économie au service de l’homme ou l’homme au service de l’économie.
Gageons que si, ces dernières décennies, l’homme a accepté avec plus ou moins bonne grâce de se mettre au service de l’économie, il risque d’être moins malléable à l’avenir.
Revenons donc à l’essence de l’aventure entrepreneuriale lorsque les hommes travaillent ensemble à l’accomplissement d’un projet.
Cette crise est une occasion unique, probablement la seule que nos générations vivront, de changer de logiciel et de s’inscrire avant tout dans une démarche humaniste.
Est-il permis de l’espérer ???
Redonnons la juste place de l’homme dans l’économie, réelle… !